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Dès le XIIe siècle, les évêques de Langres avaient une résidence d’été à Mussy et y acquirent peu à peu toute la seigneurie. Ils firent fortifier la ville et donnèrent à l’église son aspect militaire. Rien d’étonnant à ce que Mussy, comme Langres, porte leurs armes.
Les armoiries de Mussy étaient sculptées sur une des pierres du mur de l’enceinte, à gauche en entrant par la porte des Larrons, mais elles ont été effacées pendant la Révolution , par délibération spéciale de la municipalité de Mussy, du 13 thermidor an II (31 juillet 1794). La même délibération signale qu’il existait trois écussons à la porte nationale. En 1878 il existait des traces de deux d’entre eux, sans pouvoir reconnaître ce qu’il représentaient.
Vignier, qui écrivait entre 1645 et 1650 la Décade historique du diocèse de Langres, est d’avis qu’anciennement les armes de Mussy, les mêmes que celles de l’évêché de Langres, portaient des fleurs de lys sans nombre, traversées par un sautoir ou croix de Saint-André de gueules et voyait là une marque bourguignonne, le sautoir de gueules étant traditionnellement un insigne bourguignon. Il pense que les fleurs de lys ont été réduites à quatre, lorsque Charles VI réduisit le nombre infini des fleurs de lys de l’écusson de France à trois seulement.
L. Coutant, Histoire de la ville et de l’ancien comté de Bar sur Seine, Bar sur Seine, 1855 carte hors-texte.
P.J. Vignier, Décade historique du diocèse de Langres, vol I, ch 21.
Ch. A.J. Lambert, Histoire de la ville de Mussy-l’Evêque, Chaumont, 1878, p. 342-348
A. Girault de Saint-Fargeau, Armorial des villes de France, Paris, 1847.
Malte-Brun, La France illustrée, 1879-1884.
A. Roserot, Armorial du département de l’Aube, Troyes, 1879, n°582, p. 116
L. Le Clert, Armorial historique de l’Aube, Troyes ; 1912, n°1224, p. 227