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Le grenier à sel de Mussy sur Seine :
Exposition à la médiathèque du 16 septembre au 14 octobre 2016
A nos visiteurs
Cette exposition est le fruit d’une collaboration entre l’Association des Amis de la Lecture et du Patrimoine et les propriétaires du grenier à sel.
Messieurs Régley et Lentini ont apporté une aide très précieuse par leur connaissance parfaite du lieu et le prêt de documents personnels.
1.1 les différents sels :
Le sel ou chlorure de sodium (NaCl ) est un minerai d’origine marine. On le trouve sous forme solide (roches, terre, sable, plantes) ou liquide (eaux de mer et de sources, liquides physiologiques).
Le sel gemme ou halite provient de l’évaporation des mers il y a très longtemps. Les gisements peuvent atteindre 30 mètres d’épaisseur.
En France, ils se sont formés aux ères secondaire et tertiaire. Lorsque l’eau douce s’infiltre dans les gisements, elle donne naissance à des sources et des lacs salés.
Le sel marin est issu de l’évaporation de la mer dans les marais salants ou les salines. L’énergie solaire ou éolienne permet d’évaporer l’eau.
La saumure est une eau chargée en sel. On obtient le sel en chauffant l’eau. C’est le sel ignigène.
Le sel extrait des végétaux provient de plantes dont on fait brûler les feuilles pour en extraire des sels minéraux.
1. 2. histoires de sel :
Néolithique
L’homme se sédentarise (-6000 à -2000) ; la chair des animaux et des poissons ne couvre plus ses besoins en sel. De plus, celui-ci sert à conserver les aliments et à tanner le cuir.
Ages du bronze et du fer
Entre -2200 et -800 avant notre ère, le commerce du sel est organisé sur de longues distances. Les sociétés qui le produisent s’enrichissent.
Les échanges explosent (les Celtes de la civilisation du Hallstatt commercent avec la Phénicie, la Grèce, Rome.)
L’industrie alimentaire se développe pour fabriquer des conserves. Par exemple : les jambons gaulois sont exportés en Italie.
Les exploitations en France
Les plus dynamiques sont en Lorraine, dans l’Yonne, en Haute Garonne et sur le littoral atlantique. Le site de Marsal en Lorraine employait plusieurs milliers d’ouvriers. Les ateliers s’étendaient sur 11 kilomètres.
Les premiers marais salants semblent s’être développés en Italie (Ostie).
Epoque gallo-romaine
Les transports routiers et maritimes s’améliorent et les échanges s’intensifient.
La cuisine romaine consomme beaucoup de produits salés et de condiments (garum). Une usine de garum existe dans le Finistère (Plomarch’ Pella).
Les marais salants se développent (Vigo) et la technique des « poêles à sel » : cuisson d’eau salée s’améliore (Conchil-le- Temple).
Rome verse une partie de la solde des soldats en sel : SALARIUM a donné le mot salaire.
Moyen Age
Au cours du Haut Moyen Age (du Ve au Xe), la structure des marais salants s’élabore.
-* Le sel ignigène est produit dans des poêles à sel en plomb (Salins-les- Bains).
Epoque moderne
A partir de la Renaissance, le bois nécessaire à alimenter les poêles à sel commence à faire défaut.
Des progrès techniques permettent d’améliorer les systèmes de chauffe. Des « saumoducs » amènent la saumure dans la forêt (Salins-les- Bains). A Arc-et-Senans, des bâtiments à graduation permettent de concentrer le sel par évaporation.
Le sel est utilisé également comme amalgame du minerai d’argent.
Les chimistes découvrent l’importance du sel dans le corps humain.
Epoque contemporaine
Définition :
La gabelle est un impôt indirect prélevé sur la production industrielle ou agricole.
Le mot vient du provençal : gabela. D’autres sources disent de l’arabe : kabala.
A partir de 1350, le terme fut réservé pour le sel.
Le principe général est le suivant : le commerce du sel est un monopole royal. Le sel sera gardé dans des greniers à sel. La population l’achètera taxé selon les besoins des finances royales.
2. 1. histoire de la gabelle :
Louis IX
1246 : règne de Louis IX
La taxe est temporaire.
1286 : règne de Philippe le Bel
La taxe est renouvelée.
1315 : règne de Louis X
Le roi apprend que la spéculation des marchands est importante.
1324 : règne de Charles IV le Bel
Un droit de douane est instauré sur le sel exporté : 4 deniers sur un setier (environ 150L)
1343 : règne de Philippe VI de Valois
La taxe de 4 deniers est appliquée sur le commerce intérieur : c’est la gabelle.
A la même époque sont crées les Greniers à sel : tribunaux chargés de juger tous les contrevenants.
1359 : règne de Jean II le Bon
Prix du sel dans le Bassin parisien :
- 40 écus le muid à Paris (275L)
- 60 écus le muid à Chalons sur Marne
La gabelle s’élève au quart du prix marchand : sur 20 sous, le roi prend 5 sous.
1366 : règne de Charles V
On fixe le prix en fonction des nécessités financières du roi : la gabelle passe à 8 sous.
De 1396 à 1470 : règnes de Charles VI, Charles VII et Louis XI
Un grand nombre de villes obtiennent un monopole. Elles font un contrat (une ferme) avec un marchand.
1490 : règne de Charles VIII
Une ordonnance supprime le monopole aux villes.
1548 : règne de François Ier
C’est l’état qui concède la « ferme » (c’est le recouvrement)
1790 : Assemblée Constituante
La gabelle est abolie.
Un impôt réapparaît en 1806 sous Napoléon Ier. Il ne fut supprimé définitivement qu’en 1945.
2. 2. recouvrement de la gabelle :
Comme beaucoup de taxes et d’impôts royaux, la gabelle est « affermée ».
Chaque « fermier » avance le produit de l’impôt au roi et il est chargé de recouvrer l’impôt auprès des populations.
Entre 1653 et 1678, plusieurs fermes existent. En 1678, Colbert crée un unique établissement : « LA FERME DU ROI ». Chaque fermier général administre sa circonscription,fixe la quantité de sel qui doit être achetée au grenier à sel.
On compte 253 greniers dans les régions de « grande gabelle ». En 1774, la gabelle représente un tiers des revenus de la Ferme Générale.
LA FERME GENERALE est une compagnie financière fondée en 1681 qui prend en charge la recette de tous les impôts et produits domaniaux ; les quarante fermiers emploient plusieurs milliers de personnes. Ils sont tous très riches.
2. 3. pays de gabelle :
L’ordonnance de 1680 divisa le royaume en 6 ensembles.
-* les pays de petite gabelle :
La consommation est souvent libre mais la vente est obligatoire au grenier à sel.
-* les pays rédimés :
Ces régions avaient acheté une exemption à perpétuité.
-* les pays de quart-bouillon :
Le sel était obtenu en faisant bouillir la saumure. Ce sont les salines qui versent le quart de la fabrication aux greniers du roi.
-* les pays de salines :
L’état producteur de sel majore le prix de vente : ce qui rend la gabelle inutile.
-* les pays francs :
Ce sont les pays rattachés depuis peu à la couronne et les régions maritimes.
2. 4. soulèvements et contrebande :
Dès 1343, les plaintes commencent. Elles ne cesseront plus jusqu’à la Révolution. Presque tous les cahiers de doléances réclament l’abolition de la gabelle. Celle-ci était d’autant plus mal tolérée que la noblesse, le clergé, les membres de l’université, les officiers royaux y échappaient.
Plusieurs soulèvements populaires furent durement réprimés (Bordelais en 1548, Normandie en 1639, Roussillon en 1667, Bretagne en 1675).
Les « faux-sauniers » étaient des contrebandiers qui allaient acheter le sel dans un pays de petite gabelle ou rédimé et qui le revendaient à faible prix dans les régions lourdement taxées. Ils encouraient la condamnation à de fortes amendes et souvent aux galères s’ils n’étaient pas armés et la peine de mort
s’ils avaient des armes. Certains furent déportés en Nouvelle-France (Canada) pour peupler la colonie.
La Chaise
Remontrances au Roi
Vauban publie à la fin de sa vie :
« La cherté du Sel le rend si rare, qu’elle cause une espèce de famine dans le Royaume, très-sensible au menu Peuple, qui ne peut faire aucune salaison de viande pour son usage faute de Sel. Il n’y a point de ménage qui ne puisse nourrir un Cochon ce qu’il ne fait pas, parce qu’il n’a point de quoi avoir pour le saler. Il ne salent même leur pot qu’à demi, et souvent point du tout. »
« … Il est certain que le roi est le Chef Politique de l’Etat, comme la Tête l’est du Corps humain : je ne crois pas que personne puisse douter de cette vérité. Or il n’est pas possible que le Corps humain puisse souffrir lésion en ses membres, sans que la tête en souffre. On peut dire qu’il est ainsi du Corps Politique, et que si le mal ne se porte pas si promptement jusqu’au Chef, c’est qu’il est de la nature des Gangrènes, qui gagnant peu à peu, ne laissent pas d’empiéter et de corrompre, chemin faisant, toutes les parties du corps qu’elles affectent, jusqu’à ce que s’étant approchées du cœur, si elles n’achèvent pas de le tuer, il est certain qu’il n’en échappe que par la perte de quelqu’un de ses membres […] les rois ont un intérêt réel et très essentiel à ne pas surcharger leur peuple, jusqu’à les priver du nécessaire. »
En 1672, Edme Boursault achète une charge de receveur des tailles à Montluçon.
Son fermier-général Lejariel répond à sa lettre : « De Paris ce 1er juillet 1688. Coupable ou non il faut qu’il paie l’amende ou qu’il soit fustigé, nous n’aimons pas les commis pitoyables, je vous recommande toujours la diligence pour le recouvrement et suis, Monsieur, tout à vous. »
A la suite de cette lettre, Lejariel lui demanda de démissionner.
2. 5. rôle et fonction du grenier à sel :
Le grenier à sel est un entrepôt où l’on conserve les sels de gabelle et où les « gabellants » s’approvisionnent mais c’est aussi une juridiction où se jugent, en première instance, les délits jusqu’à la valeur d’un minot (environ 50L). Au-dessus de cette quantité, le délit est du ressort de la cour des aides.
Définition de la cour des aides : cour qui traite des contentieux des finances, des privilèges fiscaux, de la répression de la contrebande. Elle vérifie les lois avec droit de remontrance.
Avant la révolution, le royaume comptait 17 directions (voir liste) pour 244 greniers à sel et 36 dépôts.
Chacune des directions dépendait d’une généralité rattachée à la ferme de France.
Liste des directions : Paris, Soissons, Abbeville, Saint-Quentin, Châlons, Troyes, Orléans, Tours, Anjou, Laval, Le Mans, Berry, Moulins, Rouen, Caen, Alençon, Dijon.
Définition : la généralité était le cadre de la collecte des impôts directs et indirects. Du XV au XVII, il y eut 27 généralités.
Chaque grenier est géré par des officiers : un président, un grenetier, un contrôleur, un procureur du roi, un greffier.
A l’origine les membres de cette juridiction étaient élus par la cité, ensuite ils furent commis par le roi. A partir du règne de François Ier (1520), ils durent acheter un office.
En 1578, les officiers reçurent le titre de conseillers du roi.
3. 1. historique :
1359 (ou 1342 d’après ROSEROT) : ouverture du grenier à sel
1427 : Jean LE PITOIS est le premier grenetier connu
1460 : Guillaume DE FRESTE est élu grenetier Cardinal de La Luzerne
1461 : une ordonnance royale défend aux grenetiers de Troyes, Mussy et Langres d’empiéter sur les droits du duc de Bourgogne en son grenier de Bar sur Seine
1568 : Vincent LE PAGE est grenetier
1598 : remontrances de la cour des Aides sur le rabais demandé
1640 : Henri COQUELEY est grenetier et contrôleur
1644 : Maurice PILLOT, ancien fermier des revenus de l’Evêque de Langres devient grenetier
Monseigneur de Montmorin de Saint Hérem
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1657 : Isaac FEBVRE est receveur
1727 : Le grenetier est Nicolas DU FRESNE qui est prévôt d’Essoyes
1789 : les derniers membres furent :
Grenetier : Jules-Alexandre VERDIN
Procureur du roi : Charles DEPINEUIL
Contrôleur : Henri Alexis ESTIENNE
Receveur : Jean- Baptiste BREVOT
Greffier : Antoine PROFILLET
Depuis 1629, le grenetier n’était plus le personnage le plus important. Un receveur lui était supérieur. Celui-ci encaissait au jour le jour le produit des ventes, délivrait les quittances pour tout achat car tout détenteur de sel devait être en mesure de prouver qu’il en avait bien acquitté les taxes. Il délivrait également les quittances aux transporteurs pour attester qu’ils avaient bien livré au grenier les quantités chargées à l’entrepôt.
A Mussy, une élection des membres a existé du XIVe siècle à 1790 d’après Lambert. Roserot conteste formellement cette assertion qu’il traite d’invention. Il est vrai, ajoute-t-il, que la réunion des greniers à sel aux élections, a été demandée de nombreuses fois mais sans résultat.
Le grenetier faisait office de président. Sa fonction était alternative et triennale.
Mussy appartenait à la direction de Langres et à la généralité de Chalons.
Le sel d’impôt était en vente volontaire : les gabellants pouvaient acheter la quantité de leur choix à la période de l’année qui leur convenait. Ils avaient toutefois obligation d’utiliser au moins un minot (environ 50L) annuellement, pour une famille de 14 personnes au-dessus de 8 ans.
Le regratier (vendeur de seconde main) pouvait livrer gratuitement les pauvres familles imposées moins de 3 livres.
Le sel provenait de la baie de Nantes. Il était redistribué par Paris généralement par la Seine qui était navigable jusqu’à Châtillon.
La frontière fiscale avec la Lorraine était très stricte.
En Champagne, le prix du minot atteignait 61 livres au XVIIIe siècle.
Les trois régions les plus taxées étaient, outre la Champagne, le Berri et la Bourgogne.
Le ressort du grenier s’étendait sur une cinquantaine de communes (carte).
Les ventes devaient s’effectuer au niveau du porche. Les travaux de restauration de 1985 ont permis de découvrir une petite porte servant probablement de guichet.
Le grenier apporta la prospérité au village. Les voituriers venant des 50 communes faisaient marcher les commerces, les relais de postes, les auberges, les nombreux artisans. Le village était beaucoup plus peuplé qu’aujourd’hui. Par exemple, on comptait 400 feux en 1595 et 426 en 1766. Chaque feu était le siège d’une famille nombreuse abritant plusieurs générations.
3. 2. les juifs à Mussy :
D’après « L’Histoire de la ville de Mussy l’Evêque » de Charles Lambert, les juifs de Mussy venaient du Châtillonnais. Celui-ci fut en effet le centre d’une importante et riche colonie attestée par la Chartre du duc Robert de Bourgogne (19 Mai 1273). Les Juifs furent ensuite chassés de Bourgogne le 22 Juillet 1306.
Certaines familles se refugièrent peut-être à Mussy qui était une ville fermée. En effet, ils n’avaient pas l’autorisation de résider à la campagne.
Au XVe, ils devaient vivre dans des quartiers séparés, d’où leur relégation dans la rue des Juifs, toujours jalonnée de bâtisses anciennes aujourd’hui. Le porche du grenier à sel fut alors muni d’une porte qui permettait d’isoler le ghetto la nuit.
L’édit d’expulsion de Louis XIII (23 Avril 1615) les chassa définitivement.
La maison du rabbin date de 1585. Le manteau d’une cheminée porte une inscription en latin, gravée dans la pierre et tirée de « L’Art d’aimer » du poète Ovide. En voici, la traduction :
« Souvenez-vous dès à présent de la vieillesse qui va venir
Ainsi vous ne laisserez pas passer un moment sans en profiter. »
Cette belle demeure, ancienne école talmudique, l’une des synagogues les plus anciennes de France, était dans un état lamentable lorsqu’elle fut rachetée par messieurs Régley et Lentini qui lui rendirent son lustre d’antan. Ils espèrent découvrir le bain rituel qui serait d’un grand intérêt pour les touristes.
3. 3. le bâtiment du grenier à sel :
Retracer l’historique du bâtiment dit « Grenier à sel » n’est pas une affaire évidente tant il a été remanié au cours du temps. Toutefois l’analyse des éléments d’architecture et des charpentes permet de cerner des époques avec assez de certitude. Il demeure un bel immeuble d’esprit médiéval support jusqu’à la Révolution française de la fourniture du sel et de l’impôt associé : la gabelle.
Les parties les plus anciennes sont visibles depuis la rue Victor Hugo : ce sont les deux murs pignons et le mur de refend gauche sous le passage qui peuvent être datées d’environ 1300 car le pignon sud porte des ouvertures en ogive avec meneau central et linteau monobloc d’esprit 1250. Ces maçonneries sont de l’époque de l’église de Mussy sur Seine. Elles ont été obturées lors de la construction de la façade actuelle pour permettre la pose à l’intérieur d’une cheminée renaissance de même facture que les fenêtres à meneaux vers 1480, date de la charpente déterminée en 2007 par dendrochronologie de ses bois abattus
entre 1471 et 1480.
De la cheminée, il subsiste les deux pieds droits en colonnade et les deux clefs latérales qui maintenaient le linteau disparu.
Les pignons portent chacun une petite sculpture : tête aux pommettes saillantes. Celle de droite est bien visible ; celle de gauche a été en partie arasée jadis lors de la pose d’une gouttière.
Des portes du ghetto de la rue des Juifs, il ne subsistait que les gonds en bois. Mais d’autres portes apparentées de l’époque du moyen-âge ont été trouvées dans le grenier d’une ancienne bâtisse de Mussy. Ces portes ont pu être installées dans les gonds du porche d’entrée pour redonner l’atmosphère du lieu.
Au cours du temps, les façades ont tour à tour versé vers l’extérieur à cause du sol alluvionnaire peu résistant au poids des maçonneries et toiture. La façade, rue Victor Hugo, comportait à l’origine trois fenêtres à meneaux. De la troisième, il ne subsiste dans les maçonneries que des morceaux de la voûte intérieure. De chaque côté des deux fenêtres conservées se trouvent des petits sièges en pierre qui permettaient de regarder à l’extérieur par les fenêtres tout en étant assis. Trois volets en bois « en plis de serviettes » sont d’époque. Les trois écussons qui garnissent la porte cochère qui ouvre le passage du porche vers la rue des Juifs ont été grattés à la révolution de 1789.
La façade de la partie droite du bâtiment a été remaniée au 19e siècle. Cette aile repose sur une cave très ancienne dont la largeur est plus petite que la longueur du porche, ce qui laisse penser que le Grenier à sel aurait été bâti en partie sur une construction préexistante.
La façade côté rue des Juifs a été reconstruite en 1986-1987 après un éboulement en 1985 : les pierres du porche, soigneusement numérotées avant dépose, laissent apparaître les usures provoquées par le passage des essieux de voitures à chevaux.
Le grenier à sel, à l’étage, d’une surface de 220M2, a été ouvert pour délivrer le sel en 1359 et a fonctionné en tant que tel jusqu’à l’abolition de la gabelle.
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http://petitescitesdecaractere.com/fr/nos-petites-cites-de-caractere/mussy-sur-seine
http://epinal-ile-de-re-apied.e-monsite.com
Histoire de le ville de Mussy L’Evêque.- Charles Auguste Joseph Lambert.- Ed. Le livre d’histoire
BT N°1129.- Ed. PEMF
Dictionnaire des institutions de la France aux XVIIe et XVIIIe siècles.- Marcel Marion.- Ed. Picard